Nombreuses sont les raisons pouvant pousser un micro-entrepreneur à mettre fin à son projet professionnel. La cessation d’activité n’est pas toujours une fatalité et répond bien souvent à des objectifs précis. Comment faire pour clôturer cette structure ? Quelles sont les raisons pouvant pousser à cette décision ? Eléments d’explication.

Comment procéder à la cessation d’activité d’auto entrepreneur ?

La cessation d’activité d’auto entrepreneur est aussi simple à effectuer que la création d’une auto-entreprise. En effet, tout comme au démarrage de l’activité, il n’est pas nécessaire de se déplacer. Tout ce que vous avez à faire, c’est de remettre votre dossier à une société spécialisée telle qu’espace-autoentrepreneur.com qui prendra en charge vos démarches administratives, ou bien remplir un formulaire sur le portail des auto-entrepreneurs.

Dans le même temps, vous ne devrez pas oublier de déclarer votre dernier chiffre d’affaires afin que soient calculées vos cotisations fiscales et sociales. Et ce, même si ce dernier est nul, auquel cas vos cotisations seront nulles également. Vous l’aurez compris, mettre fin à une auto-entreprise est rapide, se fait en quelques clics et ne présente aucune difficulté particulière.

La flexibilité est la raison pour laquelle ce statut a été créé à la fin des années 2000, en période de crise, afin de dynamiser l’économie française et de stimuler l’esprit d’entrepreneuriat dans l’Hexagone. C’est la raison pour laquelle la cessation d’activité d’auto entrepreneur est facilitée. Les professionnels ont ainsi la possibilité de s’engager dans cette structure en limitant les risques en cas d’échec, tout en continuant une activité principale en parallèle.

En effet, il est possible de cumuler un poste de salarié ou de fonctionnaire tout en étant micro-entrepreneur. En d’autres termes, la reconversion professionnelle est envisageable, de même que l’exercice d’une profession secondaire afin de compléter ses revenus mensuels. Pour d’autres, c’est l’opportunité de tester un projet professionnel de plus grande envergure avant de se lancer et de créer une structure plus encadrée, telle qu’une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).

Quelles sont les raisons poussant à mettre fin à une auto-entreprise ?

La cessation d’activité d’un auto entrepreneur ne signifie pas forcément qu’il doive mettre la clé sous la porte. Cela est bien sûr parfois le cas lorsque sa profession ne connaît pas le succès attendu, mais bien souvent il s’agit surtout d’un choix conscient :

  • Le départ en retraite implique de mettre fin à son auto-entreprise pour éviter de payer la taxe foncière ! Il n’est plus utile de conserver cette structure si l’on ne souhaite plus travailler, mais au contraire profiter de ses vieux jours.
  • Même si la micro-entreprise est cumulable avec un statut de salarié ou de fonctionnaire, il est compréhensible que démarrer une nouvelle activité à temps plein prenne beaucoup de temps. Temps que l’on ne souhaite pas forcément consacrer à une activité secondaire en dehors des horaires de travail. La clôture de la micro-entreprise apparaît alors logique.
  • Le succès, enfin, peut conduire à voir plus grand ! Comme le chiffre d’affaires d’une auto-entreprise est limité à 70 000 euros dans le cas d’une activité de services et à 170 000 euros dans le cas de la revente de marchandises, il peut s’avérer judicieux d’opter pour une EURL ou pour une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) afin de poursuivre sa profession sans contrainte de ce type. Consultez Entreprise-et-compagnie.fr pour en savoir plus sur les différents statuts.

En d’autres termes, la cessation d’activité d’un auto entrepreneur répond bien souvent à des logiques optimistes. Il ne s’agit pas forcément d’une faillite. Grâce aux facilités mises en place par l’Etat, cette structure se présente comme une solution simple de faire évoluer sa carrière professionnelle.